Le dialogue continu de Poulantzas avec Gramsci, par  Panagiotis Sotiris

À partir de 1965 jusqu’à la rédaction de L’État, le pouvoir, le socialisme, son dernier livre, le marxisme de Nicos Poulantzas porte l’empreinte d’Antonio Gramsci. D’abord influencé par Lucien Goldmann et Lukacs, c’est en lisant et en discutant non seulement les travaux d’Althusser, mais aussi l’œuvre du communiste italien que Poulantzas s’oriente peu à peu vers le sujet qui le préoccupera jusqu’à sa mort, et qui constitue son principal apport au matérialisme historique : une théorie de l’État capitaliste comme pouvoir de classe. Dans cette intervention, Panagiotis Sotiris souligne la richesse et la pertinence intactes du débat autour des concepts gramsciens d’hégémonie, d’État intégral et de guerre de positions, et invite à poursuivre une des discussions les plus stimulantes du marxisme contemporain.

Dans l’évolution théorique de Poulantzas, on trouve l’influence de Gramsci en même temps que celle, profonde, d’Althusser.

Poulantzas n’a jamais fait partie du premier cercle althussérien, mais il fut un des premiers althussériens à s’intéresser à l’œuvre de Gramsci.

Ses lectures conjointes d’Althusser et de Gramsci l’ont conduit à se distancier de l’influence de Sartre, Lukács et Goldmann.

Militant de la gauche grecque, Poulantzas participait aux débats sur la stratégie de la gauche, avec un intérêt particulier pour la politique et la théorie du communisme italien. Comme il le soulignait dans une interview de 1979.

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